J'ai écrit "Some Kind of Innocence" en deux parties. La fin de la première partie est une petite rétrospective de John et de ses relations, ainsi qu'une interrogation envers le futur. Je l'adore. Je la trouve bien écrite, émotive à souhait, bref, j'aurais aimé conclure le roman avec ce chapitre. Le problème, c'est que je n'étais qu'à 50 000 mots, et ce n'était pas suffisant pour un roman. J'ai donc décidé de continuer avec une deuxième partie. Arrivé à la conclusion de cette dernière, j'étais incapable de m'imaginer autre chose qu'une nouvelle rétrospective. Mais cette répétition m'énervait, elle ne semblait qu'être une pâle copie de la première.
J'ai écrit, ré-écrit, corrigé et modifié ce dernier chapitre un nombre incalculable de fois, sans jamais en être véritablement satisfait. La dernière version, écrite tout juste pour le Prix Robert Cliche, était correcte, et j'avais décidé d'en faire mon deuil. Ce n'est qu'après une intéressante discussion avec une de mes toutes premières lectrices que j'ai décidé qu'une ré-écriture complète de ce foutu dernier chapitre s'imposait encore une fois.
Mais j'avais beau vouloir le ré-écrire, je n'avais toujours pas de bonne idée pour le faire.
Jusqu'à cet après-midi... Enfin, la voilà, la vraie BONNE idée.
J'en commence la rédaction dès que j'ai quelques secondes (évidement, mon épiphanie est arrivée au travail et je ne peux pas m'y mettre immédiatement)...
Cette nouvelle idée implique de nouveaux dialogues, qui étofferont la relation entre John et Cynthia. Je considère les dialogues comme étant une des forces de mon roman et puisque la version précédente n'en avait pratiquement aucun, ce sera un changement positif.
Seule chose qui ne changera pas: le roman se terminera encore avec une légère incertitude sur l'avenir du groupe, ce qui je crois, donnera encore plus envie de lire le deuxième!
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