Le projet:

Ce blog est un compte-rendu de mon projet: la toute première série de romans historiques sur les Beatles.

Le premier volume, publié au Québec par Les Éditeurs Réunis le 9 janvier 2013, s'intitule "Les Beatles, un roman - 1957-1960"

Le deuxième volume "Les Beatles, un roman - 1960-1962" est paru le 20 novembre 2013.

Le troisième volume est en chantier!

19.1.13

La semaine après...

Le lendemain du lancement, j'étais vraiment crevé! Tout le stress, toutes les émotions m'ont lentement quitté... J'ai fait deux siestes au cours de la journée, ainsi qu'une entrevue radiophonique sur les ondes de CJSO, la radio du Bas-Richelieu à l'émission « C'est toujours un plaisir ».

Le lendemain, j'en avais trois :

« En Transit » à CIEU fm, 94,9, la radio de la Baie-des-Chaleurs
« Rouge Café » à Rouge fm, 99,9 à Amqui
« Taxi » à BOOM fm, 104,1

Les animateurs me surprennent toujours avec une question inattendue, du genre qu'est-ce qu'un roman historique, quelle chanson des Beatles représenterait votre roman, collectionnez-vous tout ce qui se fait sur les Fab Four... Je considère que je m'en sors pas mal, je prends de l'expérience. On m'a dit que j'avais une voix très radiophonique et deux des animateurs avaient lu le roman et m'en ont félicité.

Congé d'entrevue le vendredi, mais une dernière samedi à Rouge fm Estrie, l'émission « Weekend Plaisirs Fous », 102,7. Je contrôle mieux mon stress, je ne suis nerveux que dix minutes avant l'entrevue maintenant, plutôt que quelques heures!

Je prends le weekend pour récupérer et je me remets à la rédaction du tome 2 dès lundi.

16.1.13

Le lancement

J'espérais pouvoir me rendormir après l'entrevue de 7 h 40, mais non. Trop de trucs à planifier pour le lancement, comme le tout dernier rappel Facebook et la playlist de la soirée. J'y suis allé avec une chanson des Beatles, suivit d'un cover, suivit d'une autre chanson des Beatles et ensuite un Mashup pour revenir à une chanson des Beatles et ainsi de suite. Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est un Mashup, ce sont deux chansons d'artistes différents mélangées ensemble. Par exemple la mélodie au piano de « Let It Be », mais avec Bob Marley par dessus qui chante « No Woman No Cry ». La playlist durait 3 h 40, ce que je considérais comme amplement.

 J'avais rendez-vous au Edgar à 14 h pour un « sound check » avec celui que j'avais pris l'habitude de nommer « mon John Lennon », la petite surprise musicale de la soirée. J'ai également testé ma tablette Nexus comme système de son et tout fonctionnait parfaitement.

J'espérais rentrer chez moi en après-midi pour une sieste, mais je n'ai pas eu le temps. Encore trop de choses à faire. Je suis retourné au Edgar vers 18 h 15. Il y avait déjà du monde. Le temps d'installer les deux affiches que j'avais fait faire et les livres à l'entrée que déjà encore plus de monde arrivait. Je me suis installé à une table pour dédicacer mon roman vers 18 h 45 et je n'ai pratiquement pas arrêté jusqu'à 23 h.

La soirée a été un déferlement de visages, de félicitations, de poignées de main et d'embrassades. Je voyais mon roman dans toutes les mains. Je revoyais d'anciens collègues, des amis du secondaire, des membres de ma famille, mes meilleurs amis... J'ai essayé d'y aller avec une dédicace personnalisée pour les gens que je connaissais bien, mais à quelques moments dans la soirée, l'inspiration m'a manqué! J'ai découvert le lendemain que j'avais probablement signé près d'une centaine de copies. Pas pour rien que j'avais mal à l'omoplate droite à la fin de la soirée.

Bref, ce fut une soirée au-delà de mes espérances. Je m'attendais à une cinquantaine de personnes, j'en ai eu le double. Je ne pouvais pas demander mieux. La prestation qu'a donnée Norman Di Blasio (mon John Lennon) était énergique et entraînante. Pour la petite histoire, Norman jouait John Lennon dans Beatles Story, le spectacle qui couvre la totalité de la carrière des Fab Four. Je l'avais vu l'année dernière et j'avais trouvé que des quatre musiciens, il était de loin le meilleur. Une bonne amie m'a informé qu'il était allé à la même école secondaire que nous et elle m'a mis en contact avec lui. Emballé par mon roman, il avait accepté de venir jouer à mon lancement.

Norman a donc joué environ vingt-cinq minutes, enchaînant une dizaine de chansons. Sa voix était forte et claire, son doigté adroit. Il ne s'attendait pas à voir tant de monde et m'a affirmé par la suite qu'il était très nerveux. Ça n'a pas paru une seconde! En plus d'avoir été un excellent spectacle, cet intermède musical m'a permis de faire une pause de signatures et de constater que le Edgar Hypertaverne était plein à craquer. Partout des visages familiers. Un succès comme je n'avais osé l'espérer.

La soirée s'est terminée vers minuit et malgré la fatigue, j'ai accepté d'aller boire un verre de champagne avec deux vieux amis et quelques nouveaux... Une excellente conclusion à une soirée géniale.











 


15.1.13

Première entrevue radiophonique

Je viens de faire ma toute première entrevue radiophonique, sur les ondes du 96,9 au Saguenay. L'émission s'appelait « Rouge Café ». C'était à 7 h 45 du matin. Pas ma meilleure heure. Je m'étais couché à 2 h et avais mal dormi jusqu'à 5 h 30...

Je pense que ça a bien été, mais j'étais encore ultra-nerveux alors ça a passé très, très vite. J'ai bien aimé leur dernière question : quelle chanson des Beatles devraient-ils faire jouer en onde pour leur « coup de coeur de huit heures »? La seule qui m'est venue à l'esprit a été « Get Back ». Pas ma préférée, mais ça groove un peu! Le commentaire en onde de l'animateur : « Je pensais qu'il allait nous sortir une chanson obscure que personne connait, mais non... » Sympa.

J'ai encore quatre entrevues à la radio cette semaine (BOOM, CJSO et Rouge un peu partout au Québec). Je devrais être moins nerveux après tout ça...

Lancement ce soir à 19 h. Je passe au Edgar à 14 h pour un « sound test » avec Norman, mon John Lennon. J'y reviens à 17 h pour installer mes affiches et les livres à vendre. Tout est prêt, le Edgar parle même de l’évènement sur Facebook et Twitter. Ça va être toute une soirée!

11.1.13

Mon livre est sur les tablettes

Mercredi matin, j'étais debout à 9h30. N'importe qui me connait bien sait que cette heure-là, c'est pas mal le milieu de ma nuit... Mais bon, l'excitation était trop forte, je devais voir si mon livre était en vente dans la plupart des grandes librairies montréalaises.

J'ai fait trois Renaud Bray, un Archambault et même le chapters du centre-ville. Rien. Partout la même réponse: "On devrait l'avoir cette semaine".

Le lendemain, j'ai fait le Renaud Bray de la rue Parc, mais ils ne l'avaient toujours pas.

Je suis passé par le Archambault au coin de Berri et Ste-Catherine et c'est là que je l'ai vu pour la première fois, dans la section "Romans Québécois", tout juste à côté de Michel Tremblay:


Et plus tard dans la journée, des amis m'ont confirmé en avoir vu au Renaud Bray du Complexe Desjardins, à celui de Côte des Neiges et même à Rimouski!

Le vendredi, je suis allé au Renaud Bray de Côte des Neiges parce qu'on m'avait dit qu'il était placé sur un présentoir. Je n'ai pas été déçu:


Reste maintenant à voir si ça va se vendre!

7.1.13

Première entrevue et première critique


Dimanche, j'étais reçu sur le plateau de RDI Matin Weekend pour une entrevue avec Louis Lemieux. Inutile de vous dire que j'étais nerveux à en « shaker »... J'ai beau avoir travaillé pendant 16 ans en télévision, c'était ma première fois « live » devant les caméras. C'était étrange de me retrouver dans la salle de nouvelle sans avoir à y travailler! J'ai eu droit au stationnement gratuit, on m'a offert un café et apporter un verre d'eau. Je suis passé au maquillage, fier comme un pape, mais toujours aussi nerveux. Heureusement, la seconde que je me suis assis sur le plateau, le stress a complètement disparu! L'entrevue de six minutes a passé tellement vite que je ne me rappelle plus de rien. J'espérais pouvoir la revoir sur le site de Radio-Canada, mais elle ne s'y retrouve pas. Toutes les autres entrevues de M. Lemieux s'y retrouvent, mais pas la mienne. Merci RDI.

Le lendemain matin, Émilie Perreault a offert à ses auditeurs la toute première critique de mon roman, à la radio du 98,5, l'émission « Puisqu'il faut se lever ».


98,5 fm audioplayer

Je suis resté sans voix après l'écoute de ce segment. C'est extrêmement positif et ça augure bien pour la suite. Le roman sera disponible dans deux jours en librairie. Je suis plus motivé que jamais à travailler sur le tome 2...

4.1.13

Le voici, enfin!

Un couriel de mon éditeur hier (jeudi) m'indiquait que 120 copies de mon roman m'attendaient dans leur bureau à Marieville. Conscient que ce nombre de livres ne rentrerait probablement pas dans ma petite Smart, j'ai dû me trouver un autre moyen de transport pour ramener tout ça à la maison. Ma mère et son copain sont à remercier pour ce coup de pouce de dernière minute. Sinon, j'aurais dû attendre jusqu'à lundi et franchement, je n'aurais pas supporté!






3.1.13

Première entrevue


Lorsque j'ai quitté Radio-Canada en septembre, de nombreux collègues ne me croyaient pas vraiment quand je leur disais qu'après 16 ans, c'était bel et bien terminé. Je leur disais alors que la prochaine fois que je retournerais à Radio-Canada, ce serait pour être devant la caméra, point final.

Et bien je ne me trompais pas : la responsable du marketing de mon éditeur vient de me demander si j'étais disponible pour une entrevue avec Louis Lemieux, dans le cadre de RDI Matin Weekend, ce dimanche 6 janvier...

Inutile de vous dire que j'ai soudainement le trac. J'ai beau avoir oeuvré en télévision pendant plus de 16 ans, je ne me suis jamais retrouvé « live » devant les caméras. D'un autre côté, je suis déjà passé sur les ondes de Radio-Canada en ne portant rien d'autre qu'un Speedo rouge et un casque d'armée. Alors je sais bien que le ridicule ne tue pas!

Voici quelques objectifs que je me suis fixés :
— pas de juron.
— Le moins d'expressions anglaises possible.
— Mentionner que c'est le premier d'une série.
— Mettre l'emphase sur le fait qu'il n'y a jamais eu de roman historique sur les Beatles. J'ai écrit le livre que je n'ai jamais trouvé.
— Parler de l'histoire d'amour entre le Québec et les Beatles, avec des spectacles comme Love, Beatles Story et des disques comme Fab Forever...
— Ne pas me mettre de doigt dans le nez.

Ça devrait bien aller.