J'avais rendez-vous au Edgar à 14 h pour un « sound check » avec celui que j'avais pris l'habitude de nommer « mon John Lennon », la petite surprise musicale de la soirée. J'ai également testé ma tablette Nexus comme système de son et tout fonctionnait parfaitement.
J'espérais rentrer chez moi en après-midi pour une sieste, mais je n'ai pas eu le temps. Encore trop de choses à faire. Je suis retourné au Edgar vers 18 h 15. Il y avait déjà du monde. Le temps d'installer les deux affiches que j'avais fait faire et les livres à l'entrée que déjà encore plus de monde arrivait. Je me suis installé à une table pour dédicacer mon roman vers 18 h 45 et je n'ai pratiquement pas arrêté jusqu'à 23 h.
La soirée a été un déferlement de visages, de félicitations, de poignées de main et d'embrassades. Je voyais mon roman dans toutes les mains. Je revoyais d'anciens collègues, des amis du secondaire, des membres de ma famille, mes meilleurs amis... J'ai essayé d'y aller avec une dédicace personnalisée pour les gens que je connaissais bien, mais à quelques moments dans la soirée, l'inspiration m'a manqué! J'ai découvert le lendemain que j'avais probablement signé près d'une centaine de copies. Pas pour rien que j'avais mal à l'omoplate droite à la fin de la soirée.
Bref, ce fut une soirée au-delà de mes espérances. Je m'attendais à une cinquantaine de personnes, j'en ai eu le double. Je ne pouvais pas demander mieux. La prestation qu'a donnée Norman Di Blasio (mon John Lennon) était énergique et entraînante. Pour la petite histoire, Norman jouait John Lennon dans Beatles Story, le spectacle qui couvre la totalité de la carrière des Fab Four. Je l'avais vu l'année dernière et j'avais trouvé que des quatre musiciens, il était de loin le meilleur. Une bonne amie m'a informé qu'il était allé à la même école secondaire que nous et elle m'a mis en contact avec lui. Emballé par mon roman, il avait accepté de venir jouer à mon lancement.
Norman a donc joué environ vingt-cinq minutes, enchaînant une dizaine de chansons. Sa voix était forte et claire, son doigté adroit. Il ne s'attendait pas à voir tant de monde et m'a affirmé par la suite qu'il était très nerveux. Ça n'a pas paru une seconde! En plus d'avoir été un excellent spectacle, cet intermède musical m'a permis de faire une pause de signatures et de constater que le Edgar Hypertaverne était plein à craquer. Partout des visages familiers. Un succès comme je n'avais osé l'espérer.
La soirée s'est terminée vers minuit et malgré la fatigue, j'ai accepté d'aller boire un verre de champagne avec deux vieux amis et quelques nouveaux... Une excellente conclusion à une soirée géniale.
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