Vendredi dernier, après un arrêt d'une nuit chez des amis à Rimouski (Métis, pour être plus précis), j'ai pris la direction du port de Matane. À mon arrivée au traversier, l'employé de la guérite m’accueille par mon nom... Il n'y avait probablement pas beaucoup de Smart qui avaient réservé leur passage à l'avance!
La traversée est agréable et sans histoire. Arrivé à Godbout sur la rive nord, je constate que je n'ai aucun signal cellulaire. C'est à ce moment que j'ai réalisé que j'étais assez loin de chez moi. Et la route qui m'a menée à Sept-îles n'a fait que renforcer cette impression. J'étais seul et à l'autre bout du monde. Heureusement, la ville comme telle était plus animée.
Je suis allé dîner avant de me diriger vers l'Hotel des Gouverneurs. Je m'étais levé très tôt et couché très tard, aussi ai-je décidé, vaillamment, de commencer ce weekend par une sieste... Ma séance de signatures était plus tard en soirée, après le cocktail du maire, où plusieurs personnes m'ont reconnu comme étant "celui qui écrit sur les Beatles". Je ne l'avais pas vu encore, mais le programme du salon avait une photo pour chacun des auteurs qui y assistaient.
Au cocktail, j'ai également eu le plaisir d'une discussion en tête à tête avec Dany Laferrière, qui est un personnage plus vrai que nature. Sympathique, drôle, intelligent, comme dans ses entrevues et dans son écriture...
Le salon avait lieu dans le gymnase du Cégep. Je n'ai pas signé beaucoup de livres, mais j'ai parlé à beaucoup de monde. Il y a même une dame qui s'est laissée convaincre d'acheter mon roman, qui est allée à la caisse, mais qui n'est jamais revenue me voir pour une dédicace. J'étais un peu désolé pour elle!
La soirée s'est terminée autour d'une bière avec des représentantes de Prologue, le distributeur de mon éditeur dans un petit pub sympathique. Mais pas exactement en fait... Dû à un léger malentendu, la soirée s'est véritablement terminée dans un club dont le surnom (je l'ai appris le lendemain) était "la garderie"... Disons que je ne suis pas resté longtemps, je doublais la moyenne d'âge de la place!
Samedi s'annonçait pour être une journée occupée, j'avais décidé, étant le seul auteur des Éditeurs Réunis à avoir accepté l'invitation au Salon, d'y être toute la journée. En matinée, la clientèle était plutôt jeune, mais le stand était situé juste à côté de la scène principale, alors j'ai eu droit à une présentation de Tristan Demers, bédéiste et de Richard Petit, auteur de la série Passepeur.
En après-midi c'était plus "adulte", mais moins achalandé. Heureusement, des invités de marque ont défilés sur la scène: Dany Laferrière et Roch Carrier, entre autres.
J'ai beaucoup aimé l'atmosphère du Salon de Sept-îles. Très chaleureuse et beaucoup moins impersonnelles que les salons précédents. C'est loin, c'est sûr, mais je vais très certainement y retourner!
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