Je pense avoir enfin établi un bon rythme de recherche et d'écriture. Depuis une semaine, je fais un petit peu des deux chaque jour. Parfois ce n'est qu'une heure ou deux, d'autres fois c'est beaucoup plus, mais au moins ça avance toujours.
Sinon et bien j'ai reçu cette semaine un courriel que j'ai trouvé très drôle, mais qui m'aurait probablement fait paniquer si j'étais encore à la recherche d'un éditeur... Rappelez-vous que j'ai envoyé mes demandes en janvier dernier. Cette réponse, d'un éditeur dont je tairais le nom, m'est donc parvenue dix mois plus tard. Très brève et « To the point », elle correspond parfaitement à la réputation dudit éditeur :
Salut Éric,
Les Beatles m'ennuient profondément. Désolé.
Meilleures salutations.
Inutile de dire que si mon roman a le moindrement du succès, je vais lui répondre (dix mois plus tard) quelque chose comme « heureusement que les Beatles n'ennuient pas une grosse partie de la population... »
Quant à mon éditeur -qui est loin d'être aussi arrogant-, je lui ai transmis, à sa demande, une petite bio de ma personne. Comme rien de ce que j'ai fait professionnellement à date n'a de rapport ni avec l'écriture, ni avec les Beatles, j'ai décidé d'y aller avec un petit texte humoristique :
« Bien qu'il allait revenir derrière sa batterie deux semaines plus tard, Ringo Starr annonçait qu'il quittait les Beatles le 22 août 1968. Cinq ans plus tard, jours pour jours, naissait Éric Trudel. Cette coïncidence toute particulière devait marquer à jamais son existence et faire de lui un des plus grands amateurs des Beatles de la planète. Peut-être que la malheureuse coupe « Mop Top » que sa maman lui a imposée lors de sa préadolescence y était aussi pour quelque chose... S'il en est venu à l'écriture, c'est qu'il a réalisé que personne n'avait encore écrit de roman historique sur son groupe préféré. Et aussi, il faut bien le dire, pour faire taire son frère qui n'a toujours juré que par Elvis. Tout en travaillant à la salle de nouvelles de Radio-Canada, il a donc entrepris de nombreuses recherches ainsi que la rédaction de cette série afin d'exorciser sa fascination pour le groupe mythique. »
Je ne pense pas qu'il va l'utiliser tel quel, parce que c'est un peu trop long, mais il m'a dit qu'il en garderait l'esprit...
J'aime bien ton petit texte. La petite boutade à ton frère est sympathique.
ReplyDeleteLes Beatles devaient beaucoup à Elvis, qui malheureusement à cause de son stupide gérant s'est ''middle of the roadisé'' ce qui l'a achevé... Les Beatles devaient beaucoup aussi à Buddy Holly, qui lui s'est tué en avion à l'age de 23 ans... Imaginez ce qu'il serait devenu... (Un bon sujet pour un prochain livre peut-être...) Ecoutez ''Words of Love'' interprété par les Beatles pour vous en convaicre.
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