Le projet:

Ce blog est un compte-rendu de mon projet: la toute première série de romans historiques sur les Beatles.

Le premier volume, publié au Québec par Les Éditeurs Réunis le 9 janvier 2013, s'intitule "Les Beatles, un roman - 1957-1960"

Le deuxième volume "Les Beatles, un roman - 1960-1962" est paru le 20 novembre 2013.

Le troisième volume est en chantier!

4.12.12

The Beatles Boy Band

On trouve vraiment n'importe quoi sur Internet. La photo suivante m'a bien fait rire. Après tout, il est vrai que les Beatles étaient le "Boy Band" ultime de leur époque...


La couverture

Mon éditeur a dévoilé la couverture de mon roman sur Facebook hier. La voici donc:


29.11.12

Et la date de publication sera...

Quand mon éditeur parlait de la publication de mon roman "au début de l'année prochaine", j'imaginais une date vers la mi-février, ou quelque chose du genre... Et bien non, le début de l'année signifiait véritablement le début de l'année: mon roman sera disponible en librairie le...

9 janvier 2013

Le roman sera de format 6'' par 9'', aura 464 pages et coûtera la modeste somme de 27,95 $.

Voici un extrait de l'argumentaire:


Un roman fort documenté, à contre-courant des innombrables et redondantes biographies traitant des Beatles : Éric Trudel nous fait vivre intimement l’ascension fulgurante des « Fab Four » à l’âge d’or du rock n’ roll.

Inutile de vous dire que je suis aussi excité qu'un fan des Beatles de 1964 face à leurs idoles...

Malheureusement, un petit bémol est venu entacher cette belle annonce... Et là, avant de vous raconter cette anecdote, je vous préviens que c'est un problème de riche! Je devais partir pour une semaine en République Dominicaine avec mon paternel. Plus précisément du 9 janvier au 15. Quand j'ai expliqué cela à mon éditeur, il m'a recommandé de rester en ville les deux semaines suivant la mise en marché, pour d'éventuelles entrevues ou apparitions médiatiques. Donc pas de République. Pas de plage et pas de bronzage. Sniff! Pôvre de moi, dirait Sol en pleurnichant... D'un autre côté, ça va me permettre d'aller voir dès la première journée si le Renaud Bray de l'avenue du Parc en a au moins un exemplaire. Et celui sur Côte des Neiges. Et le Archambault du centre-ville et... Non, non, je ne suis pas énervé du tout!

Bien sûr, je commence à planifier sérieusement mon lancement. Détails à venir.

23.11.12

Les Éric Trudel du Québec


Mon éditeur m'a écrit pour me demander ma date de naissance afin de pouvoir s'assurer que le bon nom est associé à mon ouvrage dans le catalogue des Bibliothèques et Archives Nationales du Québec. Voyez-vous, il y a plusieurs Éric Trudel dans la Belle Province... Et par un curieux hasard, ils sont tous associés à l'écriture ou la musique!

Il y a Éric Trudel le pianiste, c'est celui dont le site web sort en premier quand on « google » mon nom. Il y a un Éric Trudel qui enseigne les « French studies » dans une université new-yorkaise. Un autre est cinéaste. Et il y en a même un qui écrit dans le Journal de Montréal une chronique nommée Musik Pop Rock... Si on pousse les recherches plus loin, un Éric Trudel a écrit le livre Les 101 disques qui ont marqué le Québec aux éditions Trécarré... Je soupçonne fort cet auteur et celui qui écrit pour le Journal de Montréal d'être la même personne.

J'imagine qu'un jour ou l'autre un de ces Éric Trudel se fera poser des questions sur les Beatles...

Tant qu'ils ne touchent pas à mes chèques de droits d'auteur.

Pour ce qui est de mon roman comme tel, je n'ai toujours pas de date officielle, mais ça s'en vient, c'est certain. J'ai assisté à un lancement de roman dernièrement; ça m'a donné des idées pour le mien. Inutile de vous dire que je vais tenter d'en faire un gros « happening » avec quelques surprises. Je vous tiens au courant, bien sûr.

29.10.12

Un peu d'humour...

À la question: "Is Ringo Starr the best drummer in the world?" John Lennon aurait répondu: "In the world? He's not even the best drummer in the Beatles!"

27.10.12

Les dernières nouvelles


Je pense avoir enfin établi un bon rythme de recherche et d'écriture. Depuis une semaine, je fais un petit peu des deux chaque jour. Parfois ce n'est qu'une heure ou deux, d'autres fois c'est beaucoup plus, mais au moins ça avance toujours.

Sinon et bien j'ai reçu cette semaine un courriel que j'ai trouvé très drôle, mais qui m'aurait probablement fait paniquer si j'étais encore à la recherche d'un éditeur... Rappelez-vous que j'ai envoyé mes demandes en janvier dernier. Cette réponse, d'un éditeur dont je tairais le nom, m'est donc parvenue dix mois plus tard. Très brève et « To the point », elle correspond parfaitement à la réputation dudit éditeur :

Salut Éric,
Les Beatles m'ennuient profondément. Désolé.
Meilleures salutations.

Inutile de dire que si mon roman a le moindrement du succès, je vais lui répondre (dix mois plus tard) quelque chose comme « heureusement que les Beatles n'ennuient pas une grosse partie de la population... »

Quant à mon éditeur -qui est loin d'être aussi arrogant-, je lui ai transmis, à sa demande, une petite bio de ma personne. Comme rien de ce que j'ai fait professionnellement à date n'a de rapport ni avec l'écriture, ni avec les Beatles, j'ai décidé d'y aller avec un petit texte humoristique :

« Bien qu'il allait revenir derrière sa batterie deux semaines plus tard, Ringo Starr annonçait qu'il quittait les Beatles le 22 août 1968. Cinq ans plus tard, jours pour jours, naissait Éric Trudel. Cette coïncidence toute particulière devait marquer à jamais son existence et faire de lui un des plus grands amateurs des Beatles de la planète. Peut-être que la malheureuse coupe « Mop Top » que sa maman lui a imposée lors de sa préadolescence y était aussi pour quelque chose... S'il en est venu à l'écriture, c'est qu'il a réalisé que personne n'avait encore écrit de roman historique sur son groupe préféré. Et aussi, il faut bien le dire, pour faire taire son frère qui n'a toujours juré que par Elvis. Tout en travaillant à la salle de nouvelles de Radio-Canada, il a donc entrepris de nombreuses recherches ainsi que la rédaction de cette série afin d'exorciser sa fascination pour le groupe mythique. »

Je ne pense pas qu'il va l'utiliser tel quel, parce que c'est un peu trop long, mais il m'a dit qu'il en garderait l'esprit...



24.9.12

Bon, ben on recommence...

Je ne pense pas avoir mentionné le titre officiel du premier roman... Le voici donc:

Les Beatles, un roman - 1957-1960

Pour l'instant, il n'y a rien de plus à faire que d'attendre. On va commencer à parler marketing et de la date de publication vers la fin de l'automne. J'ai repéré quelques dates au début de l'année prochaine qui sont des 50ièmes anniversaires d’évènements spéciaux de l'histoire des Beatles (enregistrement ou sortie de Please Please Me, par exemple). Je vais les transmettre à mon éditeur voir si on pourrait faire concorder la sortie du roman avec l'une de ces dates, ça serait sympa pour la promotion.

Sinon, l'été a été plutôt tranquille côté écriture. Il fallait bien s'y remettre un jour et c'est ce que j'ai fait aujourd'hui. J'avais déjà écrit une vingtaine de pages du deuxième volume. Je les ai révisées et écris 2 nouvelles. Je me demandais si m'y remettre allait être difficile, mais j'ai trouvé que non. J'ai une bonne idée où je m'en vais, les gros points de l'histoire sont déjà déterminés et retrouvé les Beatles comme personnages est pour moi comme de retrouver de vieux amis...

Il me reste encore un peu de recherche à faire. Il n'y a pas énormément d'information sur Dorothy Rhones, une des premières copines de Paul McCartney, mais j'ai trouvé un site qui lui est dédié. Malheureusement, c'est un site sorti tout droit des années 80 car les caractères sont roses ou bleus sur un fond mauve... Inutile de dire que c'est assez pénible à déchiffrer!

Sinon, je dois également trouver un maximum d'information sur Neil Aspinal qui deviendra leur "road manager" ainsi que sur Brian Epstein qui va faire son apparition bientôt, après le deuxième voyage des Beatles à Hambourg. J'ai lu son auto-biographie, publiée en 1964, en pleine Beatlemania. C'était spécial de lire ses prédictions sur l'avenir du groupe, sachant très bien qu'il ne se rendrait jamais là (il est décédé en 1967), mais ça m'a permis je crois de bien cerné le personnage. J'ai hâte de l'écrire, c'est un être fascinant.

Alors voilà où j'en suis rendu. Je me suis fixé un objectif fou: terminer le deuxième roman en mars 2013 et espérer le faire publier avant la fin de la même année. Je ne sais pas si je vais en être capable, mais de publier deux livres avec une dizaine de mois d'écarts serait intéressant et pour moi et pour mes lecteurs éventuels...

8.7.12

Révision terminée

C'est le 5 juin 2012 que j'ai reçu mon manuscrit révisé.

Je dois admettre que le processus de révision est assez troublant. Après une correction professionnelle, on s'attend à ce que le nombre de remarques soit assez bas, non? Et bien mon texte était à nouveau couvert de changements suggérés. Pratiquement pas une page sans note.

C'était assez pour me remettre en question: est-ce que j'écris mal, dans le fond?

Mais quand on constate que les changements améliorent le tout, on se dit que c'est probablement mieux ainsi. C'est le processus normal de publication d'un livre, la révision. Tout le monde passe par là... Et comme l'a dit ma réviseuse, ça peut être un processus infini, dépendant des points de vue, des dictionnaires, etc.

J'ai donc accepté au moins 95% des changements suggérés, si ce n'est pas plus. Pourquoi m'obstiner? Je n'ai pas une prose particulière, si ce n'est de tenter de rester simple afin de faciliter la lecture. Et les changements s'adressaient particulièrement à ce détail.

J'ai terminé ma révision de la révision hier soir. J'ai jusqu'à vendredi prochain pour la remettre à l'éditeur, mais je ne pense pas relire mon roman une dernière fois. Je fais confiance en la qualité de la révision. Mon roman est enfin terminé, et ma fois, j'en suis extrêmement satisfait, même si j'ai parfois l'impression que ce n'est plus tout à fait le mien...

29.6.12

Couverture

Mon éditeur m'a fait parvenir par courriel une maquette de la couverture. Nous n'en avions discuté que brièvement auparavant et il m'avait demandé de lui envoyer les designs que j'avais déjà créés. J'avais été évidemment flatté qu'il me consulte de la sorte, mais sa réaction avait été de dire qu'il ne pourrait probablement pas utiliser une photo officielle, pour ne pas avoir à payer des droits. Il m'avait dit qu'une illustration serait sans doute préférable.

Je n'avais donc aucune idée du type de couverture qu'il envisageait.

J'ai donc ouvert le courriel avec une certaine anticipation et même une légère crainte. Et si elle me déplaisait, cette couverture?

Heureusement, le premier coup d'oeil à l'image mit fin à mes toutes mes inquiétudes. La couverture est superbe. Simple, sobre et littéraire. Le défi que s'était donné l'éditeur était d'avoir une couverture qui n'avait pas l'air d'une biographie. Mission accomplie!

Seul hic: je ne peux pas encore la dévoiler publiquement, désolé...

C'est de plus en plus concret, ce projet...

23.6.12

Des nouvelles de la révision


Voilà quelques jours que je reçois des courriels de la dame qui effectue la révision de mon roman. Cela va de « il manque un mot ici » à « cette expression est beaucoup trop québécoise »...

Je lui ai bien sûr demandé ce qu'elle pensait de mon texte. Sa réponse m'a agréablement surpris. Elle parle d'un texte propre... « Lisible, plus que lisible. Bien mené, bien construit, vivant. On sent bien les personnages. On apprend plein de choses. »

Son travail consiste à travailler les lourdeurs (trop de qui, que, c’est, etc.), à resserrer la narration, à respecter la concordance des temps, à enlever les calques et les anglicismes, les impropriétés, à rectifier toutes sortes de trucs obligatoires et à varier (verbes et adjectifs répétitifs).

J'ai bien hâte de lire sa révision!

Et le plus encourageant dans tout cela? Elle veut connaitre la suite...

18.6.12

Contrat!


Le 11 juin 2012 est maintenant une date historique pour moi : j'ai signé mon tout premier contrat d'édition avec les Éditeurs Réunis.

Après deux semaines de négociations par courriel, nous sommes parvenus à une entente que je trouve tout à fait correcte pour un premier ouvrage. J'ai donc imprimé la version définitive du contrat, je l'ai signé puis envoyé à l'éditeur par la poste. Il a signé sa copie et me l'a renvoyé. Je l'ai reçu le 18 juin.

Je n'ai pas pu m'empêcher de prendre une photo... Floue, évidemment, mais mon appareil est en fait mon cellulaire qui est déjà vieux de trois ans!


La prochaine étape est celle de la révision.

16.5.12

Oublions 2012...


Bon et bien je ne serai pas un auteur publié en 2012...

Je viens d'avoir la réponse de mon éditeur. Il aimerait profiter du vide médiatique du début de la saison 2013 pour faire un service de presse autour de la sortie de mon livre. Donc il sortirait tôt dans la saison d'hiver.

2013. En fait, j'ai toujours bien aimé le nombre 13...

15.5.12

Ultime correction


J'ai bien reçu le contrat-type et une demande de correction ultime de mon roman avant la remise officielle. Je m'étais entendu avec l'éditeur pour lui remettre une version définitive le 15 mai. J'ai également communiqué avec l'agent littéraire qui m'a proposé une rencontre pour faire l'analyse du contrat. En attendant ladite rencontre, j'ai décidé de prendre les grands moyens et de faire appel à une correctrice professionnelle. Non seulement elle m'a fait un prix d'ami, mais elle est passée à travers tout le roman en trois semaines seulement.

Sur les 330 pages du manuscrit, pas une ne m'est revenue sans correction. Très peu de fautes d'orthographes (à part des « ces » à la place des « ses », une règle que je connais pourtant bien), mais beaucoup d'adverbes et d'adjectifs superflus. Beaucoup de reformulations de phrases. Des suggestions pour améliorer le rythme, bref, un travail gargantuesque qui indiscutablement (adjectif superflu) améliore mon œuvre...

De 108 000 mots, mon roman est passé à 102 000... de 330 pages à 223. Il y a maintenant beaucoup moins de répétition (je suis fort sur les « lança-t-il », les « bien » et les « donc »). Le processus de révision avec les Éditeurs Réunis devrait être rapide et efficace, maintenant.

Ma rencontre avec l'agent littéraire a eu lieu hier matin. J'ai maintenant une excellente idée du genre d'entente dans lequel je m'embarque. Nous avons identifié les faiblesses du contrat-type et parlé de contre-propositions raisonnables qui bénéficient les deux parties. Je ne sais pas comment l'éditeur va réagir, mais j'ai bien hâte de voir comment les négociations vont se dérouler. C'est littéralement « terra incognita » pour moi tout ça!

C'est à 1 h 9 de l'après-midi du 15 mai 2012 que j'ai envoyé la version finale de mon roman à mon éditeur. J'ai pris la décision de lui envoyer une version expurgée de paroles de chanson afin d'être bien certain que le manuscrit est libre de tout droit.

On ne plaisante pas avec l'industrie de la musique... La plupart des paroles que j'avais incluses pouvaient disparaître sans problème, mais ça a quand même été crève-coeur dans le cas de trois chansons des Beatles, ainsi que des citations en début de section.

J'ai quand même entrepris les démarches pour essayer d'obtenir une autorisation. J'ai reçu par courriel ce matin un formulaire à remplir et à faire parvenir à Sony/ATV Music Publishing, qui détient les droits des chansons de Lennon/McCartney. Je ne sais pas combien de temps cela peut prendre, ni combien ça peut coûter, mais enfin on verra. Si ce n'est pas pour le premier, ça sera pour le deuxième!

Reste à négocier le contrat et à le signer. Comment se feront ces négociations? Par courriel ou de vive voix, je ne le sais pas encore. Il semble que mes nuits blanches ne sont pas encore terminées...

10.4.12

Une bonne et une mauvaise nouvelle...

La réponse tant attendue est arrivée en milieu d'après-midi. Ils semblent satisfait de mon manuscrit dans sa nouvelle forme et seraient intéressés à aller de l'avant et à signer une entente d'édition avec moi.


Inutile de vous dire qu'à la lecture du courriel, j'ai ressenti un immense soulagement.


L'éditeur me demandait également de faire une ultime correction avant que ne commence le processus de révision. Il allait également me faire parvenir un contrat-type ainsi que les procédures d'édition de la maison.


Et en fin d'après-midi, j'ai reçu un appel de ma patronne, indiquant que le poste que j'occupais à la réalisation de RDI les fins de semaine de soir venait d'être supprimé. À partir de la mi-mai, je n'aurais plus aucune heure assurée à la télévision d'État. Merci M. Harper. L'art de gâcher une bonne nouvelle. À la place de me concentrer sur la révision de mon premier roman ou sur la rédaction de la suite, je vais devoir me trouver un nouvel emplois. Après 16 années à Radio-Canada, c'est un peu insultant. Mais d'un autre côté, c'est peut-être le coup de pied au cul dont j'avais besoin pour ré-orienter ma carrière en écriture.


Et finalement, ce qui est important dans tout cela, c'est que je vais être un auteur publié en 2012...

29.3.12

Relecture et corrections enfin terminées.

C'est à 1 h 19 le matin du 30 mars 2012 que j'ai pressé le bouton « send », envoyant ainsi par courriel une version entièrement française de mon manuscrit à celui qui, je l'espère de tout coeur, deviendra mon éditeur.

Je me suis aussi permis, la semaine dernière, de faire une nouvelle bannière-titre pour mon blogue. Les cinq photos représentent bien l'évolution du groupe dont il est question dans mon roman, des Quarry Men aux Beatles. Ringo n'y figure toujours pas, mais il ne se joindra au groupe que dans le deuxième roman. J'ai encore un peu de recherches à faire avant d'en commencer la rédaction, mais j'y pense sans arrêt, ce qui est toujours un bon signe.


En attendant, je vais prendre un petit congé de l'écriture. Une ou deux semaines tout au moins. La traduction s'est révélée beaucoup plus ardue que je ne l'aurais crû. Chapeau à ceux qui en ont fait une profession!

L'attente de la réponse du comité de lecture de l'éditeur va sans doute être pénible, mais comme on dit, ça fait partie du jeu!

19.3.12

Traduction terminée


Je viens de terminer la traduction et la première relecture des dialogues de mon roman que j'appelle maintenant "Le roman des Beatles, 1957-1960" (ce ne sera certainement pas le nom que va choisir l'éditeur, mais bon, en attendant, ça me satisfait.)

Ça été beaucoup plus long que je ne le pensais, en partie parce que je n'avais pas beaucoup de temps à y consacrer, mais aussi parce qu'il y a énormément de dialogues dans la deuxième partie!

Mon manuscrit traduit est présentement entre les mains de mes deux premiers lecteurs et correcteurs. J'attends leurs commentaires avant de l'envoyer au comité de lecture de l'éditeur.

Une nouvelle étape de franchie, je suis très satisfait. Putain de bordel de merde!

2.3.12

Un mois pour la traduction

L'éditeur intéressé m'a rejoint ce matin. Nous nous sommes entendus pour que je lui fournisse une version française d'ici le premier avril prochain. Après quoi le roman sera soumis à leur comité de lecture qui décidera si oui ou non le projet va de l'avant.

La date limite de un mois est tout à fait raisonnable puisque j'en suis déjà à plus de cent pages en quelques jours seulement.

D'un autre côté, j'ai discuté la semaine dernière avec un agent littéraire (un des rares au Québec) et bien qu'il ne sache pas encore s'il désire me représenter de façon permanente, il serait prêt à m'épauler pour la négociation de mon premier contrat. C'est très rassurant.

Quand au deuxième éditeur intéressé, il m'a fait savoir par email qu'une version bilingue ne se vendrait pas suffisamment pour que ça soit profitable. Il a peur également que le sujet nécessite beaucoup de publicité, ce qu'il ne serait pas prêt à faire. Je l'ai donc relancé en lui demandant si une version entièrement française serait acceptable, lui expliquant que je travaillais d'arrache-pied pour la terminer bientôt. Je n'avais rien à perdre...

Je compte profiter du mois qui vient pour continuer à envoyer mon manuscrit à d'autres éditeurs, canadiens et américains. Tant que je n'ai pas de contrat entre les mains, c'est "fair game", non?

16.2.12

Première rencontre avec un éditeur


Mercredi matin. Je roule sur l'autoroute depuis quelques minutes, songeur. Je n'ai plus de lave-glace et il ne pleut pas assez pour que les essuie-glaces nettoient le calcium qui s'accumule lentement sur mon pare-brise. Il fait inhabituellement chaud pour un 15 février.

Je suis en route vers mon premier rendez-vous face à face avec un éditeur. Mes recherches ont révélées que mon roman allait à merveille avec leur catalogue. Ils ont déjà publié une biographie sur les Beatles, une sur Elvis ainsi qu'une série de romans historique sur les Reines d'Angleterre.

Mais leur bureau est loin. Quelque part sur la Rive-Sud. Mon GPS me pointe inlassablement la bonne direction. Je vois de moins en moins bien la route. Ma tête est pleine d'arguments pour mettre en valeur mon œuvre.

Je suis 20 minutes en avance. C'était moins loin que je pensais, finalement. Je m'arrête à une station service, achète du lave-glace. Je me dis que c'est stupide, que je vais probablement me salir à ouvrir le capot de ma Smart et que je vais avoir l'air d'un con devant l'éditeur.

Mais non, je m'en fais encore pour rien. À 10h pile il me reçoit dans mon bureau en lançant:

"Comme ça, vous êtes un fan des Beatles?"

Je ris. Le premier contact est agréable. Le type est sympathique, la conversation plaisante. Il entre rapidement dans le vif du sujet: le bilinguisme. Pour lui, c'est un problème. Je m'en doutais, évidement. Il m'affirme tout de go que s'il avait entre les mains une version française, il m'offrirait un contrat sur le champ.

Nous parlons un peu du contrat. Standard pour un premier roman, paraît-il. 10% sur les ventes de chaque livre. 50% de la vente des droits (TV ou traductions)

Ce qui soulève un autre point: L'éditeur se donne le droit de changer le titre et de choisir la couverture qu'il désire. J'ai un droit de regard mais pas de véto, point final. Il m'explique que c'est parce qu'il désire que le roman soit accessible à un grand public. Que monsieur et madame tout le monde puisse se le procurer à la pharmacie et chez Zellers et donc le titre et la couverture doivent répondre à un certain standard pour ce genre de marketing. Il est important que le roman se démarque des biographies du groupe.

Je lui montre la couverture que j’avais faite "pour le fun". Il prend mon iPad et sourit:

"Elle est bien. J'avais peur qu'elle soit laide!"

Certains auteurs écrivent bien, mais n'ont aucun goût artistique, paraît-il! Il commente sur le fait qu'ils avaient tenté d'imiter la police d'écriture "Beatles" pour la biographie qu'il avait déjà publié. Il me la montre. La conversation diverge ensuite vers les eBooks. Son distributeur s'en charge. C'est 10% aussi, mais d'un montant moindre, puisque les eBooks coûtent moins cher.. Je lui parle de la jeune Britannique qui a fait plus de 400 000$ en un an en vendant ses romans sur Amazon à 3$ chaque...

La conversation se poursuit. Je suis à l'aise, je glisse quelques anecdotes Beatles ici et là. Il semble apprécier. Mais le temps passe et il met fin à la rencontre en me donnant 10 jours pour prendre une décision. Si je choisi de traduire mon roman, il est prêt à passer à la prochaine étape.

Je retourne à ma Smart digérer tout ça.

Il est clair que je dois relancer l'autre éditeur qui ne m'a toujours pas rappelé. Et il est clair que je dois traduire moi-même mes dialogues anglais... J'ai du pain sur la planche.

13.2.12

Et de deux...

Un autre éditeur vient de signifier son intérêt pour mon roman. Un email qui commençait comme une lettre de réjection:


Merci de nous avoir fait parvenir votre manuscrit. Nous l'avons parcouru avec beaucoup d'intérêt et nous souhaiterions pousser notre analyse du projet un peu plus loin.  Nous avons toutefois quelques réserves desquelles nous aimerions discuter avec vous avant de pouvoir recommander l'ouvrage pour publication.


Pourrions-nous nous fixer un rendez-vous?
Merci de me faire part de vos disponibilités.
Au plaisir de vous rencontrer,


Le rendez-vous a été fixé pour mercredi matin, à leur bureau.

Leur catalogue correspond magnifiquement avec mon projet: ils ont déjà publié une bio sur les Beatles ainsi que sur Elvis et ils ont aussi une série de romans historique sur les Reines d'Angleterre.

J'ai bien hâte à cette rencontre. Je ne sais absolument pas à quoi m'attendre, mais je me dis que je n'ai qu'à être moi-même et démontrer la passion que j'ai envers mon projet.

Il est évident que les quelques réserves auxquelles ils font référence dans leur courriel sont le bilinguisme de mon roman... Je dois simplement leur faire comprendre qu'à la base, je ne croyais pas moi-même que le roman serait publié dans sa forme actuelle. Peut-être une édition limitée ou un truc genre dixième anniversaire un jour. Il doit s'effectuer une traduction d'un côté ou de l'autre. Sont-ils prêts à en assumer la facture? Exigeront-ils que je le traduise moi-même en français? Peuvent-ils bénéficier d'une subvention pour la traduction?

Des questions qui je l'espère trouveront réponse mercredi matin!

3.2.12

Il y a un intérêt!


Enfin, le tant attendu premier contact avec un éditeur vient de se produire.
Le courriel était tout simple :

Votre livre pourrait nous intéresser. Est-ce que vous pensiez l'agrémenter de photos?
J'aimerais discuter de vive voix avec vous. Est-ce que vous pouvez me téléphoner demain après midi (mercredi) au ...

Cordialement, ...

Le couriel venait du fils d'un éditeur francophone apparement assez connu au Québec.


Je tente donc de le rejoindre le lendemain, mais on me dit qu'il est en réunion. Je lui envois un petit courriel du genre : "Tenter de vous rejoindre sans succès, vous pouvez me téléphoner au ..."

Je reçois une réponse s'excusant d'une réunion interminable et la confirmation qu'il me téléphonerait le lendemain.

Ce qu'il fit! La conversation a été brève. J’ai répondu de façon enthousiaste à ses questions sur le bilinguisme de mon roman (j'ai une version française en cours), sur les suites possibles (j'en prévois 5 autres pour l'instant), sur la pertinence des informations (historiquement fidèle) ainsi que sur la possibilité d'inclure des photos (c’est une idée étrange pour un roman, mais pourquoi pas, je ne suis pas contre, je n'y avais jamais pensé...).

Il m'a répété son intérêt pour le projet, mentionné qu'il allait le lire avec plus d'attention (il avait lu mon manuscrit en diagonale) et discuter avec son distributeur avant de me rappeler la semaine prochaine.

Merci, au plaisir...

Et j'ai raccroché, me sentant comme un marathonien au final d'une longue course... Je sais bien qu'il ne s'agit que d'un premier contact. Je n'ai rien signé encore. Mais de savoir qu'il y a un intérêt pour mon roman et que cet intérêt vient d'un professionnel est immensément encourageant. Ce n'est pas un ami, un collègue ou un parent. C'est quelqu'un qui ne m'a jamais rencontré, qui a lu ma lettre d'intro, mon synopsis et quelques extraits de mon manuscrit et qui semble voir le potentiel du projet. Comment ne pas être excité?

Les chances de devenir un auteur publié en 2012 semblent bonnes!


31.1.12

Nouvelles Soumissions

Sept nouvelles soumissions envoyées aujourd'hui, à des éditeurs québécois.

En passant à travers la liste des éditeurs que j'avais, j'ai été surpris de constater que beaucoup n'acceptaient que des soumissions papier.

Je trouve ça dommage en cette époque de courriers électroniques et de tablettes de lecture... Il me semble que ça serait tellement plus agréable pour un comité de lecture de transférer les manuscrits soumis dans leur Kindle ou leur iPad plutôt que de s'encombrer d'une version papier de quelques 600 pages recto seulement (comme c'est le format préféré, semble-t-il) !

Enfin, passons. J'espère bien que ça va mordre bientôt!

9.1.12

Première lettre de refus de 2012

C'est toujours aussi décevant d'en recevoir une, mais bon, il fallait que je la souligne, c'est la première de l'année...

Je pourrais me décourager, mais comme elle arrive au moment où je m'affaire à envoyer de nouvelles demandes, je me dis que ce n'est rien. C'est même motivant et je ne peux m'empêcher de penser à l'enthousiasme d'un héro national québécois qui lance fièrement:

-On va l'avoière not' permis d'bière, yeah!

8.1.12

Nouvelle année, nouvelle stratégie

J'attaque les éditeurs québécois ce mois-ci, ainsi que quelques agents littéraires américains.

Les éditeurs recevront la version bilingue de mon roman, alors que les amerloques liront les 15 premières pages traduites en anglais.

Des 22 demandes envoyées aux agents britanniques, j'ai reçu 8 refus jusqu'à maintenant. Je ne désespère pas, mais je veux que ça bouge et c'est pourquoi je poursuis mes démarches de ce côté-ci de l'Atlantique.

Je veux que 2012 devienne l'année de ma toute première publication!